Le voyage de Fabien Morin en vélo couché autour du monde. Pourquoi ? Préparation, récit, découvertes, matériel, photos... Fabien Morin raconte sont voyage en vélo de Angers à Dakar effectué en octobre 2011.
Des petits bouts de vidéos compilés pour donner un petit aperçu de nos rando
au Cap Vert :
Le "grogue", ou "groguigno" pour les intimes, c'est l'alcool de canne à sucre
produit sur place avec des machines comme ça : Après une
bonne semaine de rando, nous décidons d'aller à la recherche d'une plage. Nous
trouvons notre bonheur à Tarafal où nous
A droite il y a du
sable, à gauche il y en a aussi. Depuis aujourd'hui, il y a du sable partout.
Les villages sont distants d'environ 100km, il ne faut pas trop se louper pour
l'eau. C'est le moment de prendre le pli car ça ne va pas aller en
s'améliorant.
Aujourd’hui j'ai attaqué les côtes dès le matin pour arriver à presque 1400m
d'altitude. En 20 km, j'étais complètement vidé. J'ai alors été boire un thé à
la menthe très sucré, mais ça n'a pour ainsi dire rien changé, je ne me sentais
pas prêt à repartir. J'ai alors trouvé le remède miracle : Coca Cola. Après en
avoir bu 1/2 litre, j'avais de nouveau une pêche d'enfer, prêt à me farcir de
nouvelles côtes. Dommage que du point de vue éthique ce soit vraiment moins
bien que du thé à la menthe et qu'en plus ça génère des déchets car c'est très
efficace (et même prix). Je garde l'astuce pour les moments difficile, dans les
autres cas, j'essaierai de boire local autant que possible.
Sur la route, j'ai repéré quelques endroits sympa : espèces d'oasis avec
palmier et petit cours d'eau. A ce moment, je commençais à fatiguer (ben oui,
avec toutes ces côtes, au bout d'un moment, même le coca cola ne peux plus
grand chose) et la carte indiquait les prochains village assez loin. J'ai
vraiment regretté de ne plus avoir d'eau potable, car sans cela, je ne peux pas
boire, pas cuisiner : pas bivouaquer. Alors j'ai continué et plus loin, je me
suis rappelé que finalement le papa Noël m'avait apporté une pompe filtrante
pour purifier l'eau, génial ! Hors de question de faire demi tour pour
retrouver l'Oasis, j'attendrai le prochain coin sympa. Et ça ne sera finalement
pas très long :
Comme j'avais préparé toutes mes affaires hier soir, j'ai pu partir assez
tôt (9h) après avoir pris un petit dèj avec Khalil qui nous a hébergé dans la
vallée d'Ourika.
J'en profite pour apporter une petite précision, dans les articles précédent il
y a une voiture. Oui, j'en ai loué une ces derniers jours et je l'assume. Je
suis parti d'un point pour revenir au même endroit (Marrakech) sans gps et sans
la balise, mon parcours en voiture n'est donc pas compté dans mes kilomètres et
n’apparaît pas sur les cartes. Maintenant, c'est fini, je continue en
vélo.
Et donc après le petit dèj, je prend le cap d'Agadir, il devrais me falloir 3
jours pour y arriver. Malgré les 14 jours de pause sans toucher une seule
pédale, j'ai la patate et les kilomètres s’enchaînent sans difficulté. Le
paysage change beaucoup et les gens ne parlent quasiment plus français. Et même
avec l'arabe (je commence à me débrouiller un chouïa), ça ne sert plus à grand
chose, ici les gens parlent berbère ! Il faut tout recommencer :)
Voici un petit aperçu des paysages :
Avez vous vu les changements ? On aperçois les cadeaux que le papa Noël m'a
apporté : un nouveau sac rouge à l'arrière qui se clipse avec les sacoches déjà
présentes, une plaque d'immatriculation avec l'adresse du blog, des
autocollants sur les sacoches, un inclinomètre qui me donne l'inclinaison des
pentes (à côté du compteur). Il y a aussi les détails qui ne se voient pas :
graissage
des roulements de la roue arrière, changement des cônes et axe de roue car
les cônes était morts,
nettoyage à l'essence de la chaîne et la cassette.
Après 3 nuits à Casa où je ne pensais en faire qu'une au départ, je me remet en route. Le départ est difficile : je commençais à vraiment me plaire, avoir mes petites habitudes et amis ici. En plus ce matin le ciel est entièrement couvert, pas très engageant. Je me lance quand même pour une petite étape de 44 km et je trouve un toit pour la nuit :
Ici le père Noël n'existe pas. Noël est un jour comme les autres. J'aurais rêvé de trouver un déguisement pour rouler toute la journée en père Noël mais je n'ai pas trouvé...
Bon Noël à tous, profitez en bien autour d'un bon repas bien arrosé, faite attention tout de même "samedi soir, dimanche soir, lundi tu vas voir !" dixit un ami marocain !
A Meknès, nous somme hébergés chez Céline qui est prof de français dans un collège de la ville. Nous profitons donc de l'occasion pour faire une petite intervention dans une classe de CE2. Ça fait partie du projet de Julian de mettre en lien des enfants de Lille avec des enfants d’Afrique pour […]
Après 4 nuits passées dans
la famille de Younness à Fés, c'est l'heure du départ. Moment émouvant car nous
commencions à nous connaître voire à faire un peu partie de la famille.
Younness et sa famille nous ont accueilli de manière extraordinaire alors
qu'ils ne nous connaissaient pas. Ils ne demandaient rien et se refusaient la
plupart du temps à toute participation de notre part (on a finalement réussi à
acheter les denrées pour le dernier repas).
L'avantage de la station,
c'est qu'on est très proche de Fés (moins de 40 km) et Hammed qui nous a
hébergé à Tizi-Ouzli nous a donné le téléphone de son fils à Fés. Du coup, on y
arrive de bonne heure. Youness, le fils de Hammed viens même nous chercher en
taxi à Fés pour nous conduire jusque chez lui, où un gros repas nous attends.
Tellement de bonne choses, je sort de table avec la panse bouffi, j'ai trop
mangé je crois ! Youness nous dit avec humour "Les arabes c'est comme les
scies, ils mangent tout le temps", je ne comprend pas bien, alors il m'explique
: "ben oui, la scie, quand tu coupe du bois : en avant elle mange le bois, et
en arrière elle mange encore le bois" !
De Tizi-Ouzli nous nous rendons à Taza avec de belles descentes. C'est une
ville suffisamment grosse, cette fois il y a un hôtel. Partis de bonne heure on
avale les 79 km sans problème ce qui nous permet d'arriver à l’hôtel de bonne
heure. L’hôtel n'est pas très cher, mais par contre on nous signal qu'il n'y a
pas de douche. Parfait, c'est l'occasion de faire mon premier Hammam du voyage,
un véritable plaisir, on en ressort fatigué mais propres et très
détendus.
Une petite vidéo faite par Julian
lors de la descente après Tizi-Ouzli :
Après une bonne nuit de sommeil, on repars d'où nous venons pour aller
visiter la la fabrique d'huile d'olive que possède Mustapha notre hôte. Même en
ce dimanche, l'usine tourne à plein régime pour finir la saison qui s'arrête au
31 décembre :
On continue en mettant le cap sur Taza où on voudrais arriver, mais c'est
sans compter sur toutes ces côtes énormes qui sont sur notre chemin. Au bout
d'un moment, je n'ai plus rien dans les jambes,
Après avoir trouvé un
hébergement à la dernière minute à Alcoy, c'est de bonne heure que je décolle
le matin. En effet je me lève en même temps que Luz qui travaille tôt à
l’hôpital (un dimanche), c'est très bien pour moi, ça me fera un grosse
journée.
Nous petit-déjeunons ensemble dans un bar d'Alcoy où elle me rend impossible de
l'inviter, du coup c'est elle qui m'invite, je n'ai pas le choix; très
sympa.
Roule Fainéant, le blog d'Emmanuel qui m'a hébergé à Parthenay parle de moi, c'est à lire ici. Il a aussi posté une petite interview de moi que je remet ici : Votre navigateur ne supporte pas les iFrame Je n'ai pas encore regardé la vidéo par manque de temps et aussi parce ce que je n'aime pas trop […]