Selle et rizLe voyage de Fabien Morin en vélo couché autour du monde. Pourquoi ? Préparation, récit, découvertes, matériel, photos... Fabien Morin raconte sont voyage en vélo de Angers à Dakar effectué en octobre 2011.2021-12-26T13:00:52+01:00Fabien MORINurn:md5:e02511b5724611149de5c9e40aa1402cDotclearAugmenter la fiabilité du système SPOTurn:md5:58c9598000ea8e9754de6fe86dd634742012-10-17T12:31:00+02:002012-10-18T09:03:43+02:00FabienTrucs et astucesgpsspottrucs et astuces<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/P1020969.JPG"><img title="Dispositif SPOT" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/.P1020969_m.jpg" /></a></p>
<p>Pour mon voyage, ma famille m'avais offert une balise SPOT, c'est un
émetteur/récepteur GPS qui permet de lancer une alerte à un centre de secours
en cas de problème mais aussi d'indiquer sa position à ses proches lorsque tout
va bien.</p>
<h3>Fonctionnement :</h3>
<p><img title="Annimation sur le fonctionnement de la balise" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/animation_spot_help.gif" /></p>
Ce système fonctionne avec un abonnement, il faut d'abord acheter l’appareil en
lui même (179€), puis l'abonnement qui permet de donner sa position (99€/an). Je conseil ensuite de prendre l'assurance sauvetage
(11€/an). Cette assurance vous permet, en cas de problème d'appuyer sur le
bouton "SOS" du dispositif, ce qui aura pour effet de prévenir un centre de
contrôle SPOT en leur donnant votre position. Les équipe du centre vont alors
tenter de vous joindre et sans réponse ou si le risque est confirmé, envoyer
des secours à votre dernière position. Ce n'est pas les équipe SPOT qui se
déplacent, il ne font que contacter les autorités locales en leur donnant votre
position, ensuite c'est au bon vouloir des secours locaux de vous aider. Ce qui
nous fais un total de 179+99+11 = 289 € pour la première année (99+11=110€ pour
la deuxième). Cela peut paraître cher mais c'est actuellement une des solutions
les moins chères qui permet de donner votre position de n'importe où dans le
monde.
<p>Il y a quand même un hic : les messages ne passent pas bien, et il n'y a pas
de moyen officiel de savoir si un message à bien été transmis. Quelques
<a href="http://www.expemag.com/balises-de-detresse/balise-spot.html">tests</a>
le disent, ça ne fonctionne pas toujours très bien (23% de réussite dans le dit
test). Après quelques temps d'utilisation, je connais des moyens d'améliorer
largement ce taux de réussite et de savoir si le message à effectivement été
transmis ou non. Voici mes astuces :</p>
<ul>
<li>être prévenu de la réception : en prenant l'option 200 SMS (à 20€), vous
pouvez définir des destinataires qui recevrons un SMS avec vos coordonnées
lorsque vous transmettez votre position. Il suffit alors de définir le numéro
de votre propre téléphone et lorsque vous recevez le SMS, vous pouvez éteindre
l'appareil SPOT : le message à bien été transmis (puisqu'il a été reçu par le
centre et retransmis sur votre portable). Pour ma part à chaque changement de
pays, j'achetais une carte SIM locale, j'en profitais alors pour mettre à jour
mon numéro sur le site de SPOT dans un cyber café.</li>
<li>capter le signal : le dispositif SPOT arrive bien à capter les signaux des
satellites GPS, en revanche, il semble beaucoup plus difficile d'émettre un
message. En ville c'est vraiment très difficile d'envoyer un message (je
montais sur le toit des maisons lorsque c'était possible) en forêt ou par temps
couvert, c'est pareil, c'est très difficile d'envoyer un message. Dans les
petit hôtels, lorsqu'il y avait un accès au toit, je mettais le dispositif sur
le toit et revenait le chercher au bout de 20 min.</li>
<li>réussir à envoyer le message : un cycle d'envoi de message du dispositif
dure environ 20min. Ce n'est pas très bien expliqué dans le manuel, mais pour
augmenter les chances que le message soit bien envoyé, il faut que l'endroit
soit dégagé et que l'appareil soit allumé pendant 20 min. Pour ma part, lorsque
j'avais trouvé le point de bivouac, j'allumais le dispositif SPOT et pendant ce
temps je montait le camp. Au niveau des piles, ne vous inquiétez pas, ce sont
des piles au lithium et en allumant tous les jours mon SPOT pendant 20 min sur
plus de 100 jours, les piles sont encore bonnes.</li>
</ul>
<p>Plus d'info sur la balise en lisant le très bon billet de Régis <a href="http://www.skirandonnenordique.com/modules/guide/item.php?itemid=133">ici</a>.</p>Changement de vélourn:md5:e14eb6ae0236d0fc003dd5d2ed2e76cc2012-07-11T21:46:00+02:002012-07-11T21:10:18+02:00FabienRécits/Allemagne <p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/P1070639.JPG"><img title="Tandem" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/.P1070639_m.jpg" /></a>Je laisse tomber mon vélo couché
quelques temps pour un tandem. En Allemagne un tandem n'est pas seulement un
vélo, le mot à aussi une autre signification, c'est un moyen d'apprendre une
langue, une sorte d'échange linguistique. En pratique, c'est simple : on va au
bars avec une personne qui veut apprendre le français, on discute une heure en
français puis une heure en Allemand de cette manière chacun peu pratiquer
autour d'une bière.</p>
<p>Mon voyage a vélo est définitivement terminé. Pour la suite de mes projets,
je m'installe quelques temps en Allemagne pour apprendre l'Allemand. Fin
octobre, j'ai un vol retour pour Dakar (j'avais pris un aller-retour) je
retourne donc voir si mon vélo est toujours là et si tout va bien, je reviens
avec des amis en Renault 4L avec le vélo sur le toit. Début d'année 2013, je
vais peut être aller vivre 6 mois en Argentine (en avion).</p>
<p>Je garde de très bon souvenirs de mon voyage et je suis activement mes amis
et les personnes croisées sur la route, si vous êtes en manque de récits
d'aventures, voici les adresses :</p>
<p><a href="http://www.voluntour.eu/">voluntour</a> : le blog de Guillaume un
ami brestois qui se rend avec le même vélo que moi jusqu'au Viet-Nam, il entre
actuellement en Roumanie.</p>
<p><a href="http://racontemoilemonde.fr/">raconte moi le monde</a> : Virgile
avec qui j'ai voyagé au cap vert et qui est maintenant en Amérique du Sud après
une traversée en voilier.</p>
<p><a href="http://juliancyclo.tumblr.com/">julian cyclo</a> : au côté de qui
j'ai roulé un peu au Maroc, il prends l'avion aujourd'hui de Cotonou (Bénin)
pour Libreville au Gabon pour éviter le Nigeria trop dangereux.</p>
<p><a href="http://www.change-ton-monde.com/">change ton monde</a> : le site de
Jordi, le collègue du désert Maroc - Mauritanie. Il semble être au Kenya
maintenant dans sa route vers la Réunion.</p>Pirouette cacahouetteurn:md5:24e6c26ab6744e12c57c12e5b5dc9f442012-04-30T14:19:00+02:002012-04-30T13:23:59+02:00FabienRécits/Allemagneallemagnechangementfrancehébergementvacances<p><img title="bretzel" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/.638px-Palmbrezel_m.jpg" />Après un petit tour à
Istanbul, je vous fait un petit coucou d'Allemagne, au pays de la grosse
<a href="http://de.wikipedia.org/wiki/Wurst">wurst</a>. Le voyage évolue, mon
vélo est resté à Dakar chez un ami et je passe un peu de temps en Europe</p> <p>peut être deux mois, peut être plus, je ne sais pas encore comment va
évoluer mon voyage. J'ai parcouru plus de kilomètres en deux jours d'avion
qu'en 5 mois de vélo, ça fait réfléchir... Les beaux jours arrivent en Europe,
l'occasion de changer un peu de sport : basket, escalade, balades et de
participer à quelques festivals qui me manquent tant. Cuisiner des bons repas
dans une vraie cuisine avec plusieurs casseroles et plusieurs feux est un vrais
bonheur. Boire une bonne bouteille de vin entre amis sans casser son
porte-feuille est un luxe que je ne connaissais plus, écouter un bon concert
qui joue autre chose que du Reggae est génial également (même si j'aime aussi
le reggae). Je m'arrête donc pour quelques temps en Europe avec un passage en
France sous peu.</p>
<p>Merci à vous tous de m'avoir suivi et soutenu dans cette aventure, j'ai lu
chacun de vos commentaires qui m'ont parfois beaucoup aidé dans les moments
difficiles.</p>
<p>Merci à tous ceux qui m'ont hébergé sur ma route, la gentillesse et
l'accueil que j'ai reçu dans chacun des pays traversés redonne confiance en
l'humanité : le monde n'est pas peuplé que de pourris.</p>
<p>Mon objectif avec ce blog était de tenir mes proches informés de mon voyage,
me faire un souvenir et aussi de faire un peu voyager ceux qui ne peuvent pas
encore partir, quelques minutes d'évasion le midi au boulot ou le soir à la
maison. J'espère que j'en ai fait voyager ou rêver quelques uns, n'oubliez pas
que ce type de voyage est vraiment accessible à tout le monde, le plus dur
étant de se lancer dans l'aventure.</p>
<p>Je ne sais finalement pas bien qui me suivait, n'hésitez pas à me faire un
coucou en commentaire pour me faire une idée.</p>
<p>L'aventure va continuer peut être sous une autre forme et je ne sais pas
encore quand. D'ici là, passez un bon été !</p>
<p>Fab</p>Petit tour entre amisurn:md5:c6f8de938063641fede7e797a6fe57a82012-04-18T13:13:00+02:002012-04-18T15:55:25+02:00FabienRécits/Sénégalsénégalvacancesvisite<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1020435.JPG"><img title="les enfants participent au changement de moteur de la 505 dans la gare routière de Kolda" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1020435_m.jpg" /></a></p>
<p>Rentré du Cap Vert, mon frère et un ami me rejoignent à Dakar, l'occasion de
partir à la découverte du Sénégal tous les trois. Nous empruntons dès le départ
des prénoms sénégalais, plus faciles à retenir</p> <p> pour les gens que l'on rencontre, je m'appelles désormais Souleymane
et je voyage avec Boubacar (mon frère) et Chiekh Anta (son ami), nous nous
appelons ainsi même entre nous. Ça s'avère être une très bonne idée qui nous
attire la sympathie et la curiosité de beaucoup.</p>
<p>Les premiers jours, c'est la passation de pouvoir au nouveau président et la
fête de l'indépendance, pour l'occasion et fêter la victoire de la démocratie,
des concerts gratuits sont donnés : Tiken Jah Fakoly, Didier Awadi et Youssou
N'Dour. L'appareil photo de Boubacar disparaîtra mystérieusement pendant la
chanson "Ouvrez les frontières" de Tiken. Tiken qui fait ses concert en boubou
Africain lorsqu'il est sur les scènes européennes et qui joue ici en jean
baskets.</p>
<p>Nous mettons ensuite le cap sur Tambacounda où nous nous rendons en bus.
Nous aimerions tester le maximum de transport sénégalais possible. Avec ce bus
nous avons une sacrée première impression : 5h d'attente à la gare routière
dans un suspens de départ permanent. On y voit des <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1020362.JPG">bus qui se font ressouder</a> à
l'arc avant le départ ou des gens qui tirent des grosses poignées de fils de
dessous le tableau de bord, pas d'inquiétude, tous les bus finirons par partir
! Pour pouvoir vendre plus de places, il semble que des rangées de sièges ont
été rajoutées, si bien qu'on à forcément les genoux qui tapent dans le siège de
devant et qu'il est pratiquement impossible de trouver une position confortable
pour les 11h de trajet que va nécessiter ce parcours de 467km. Une fois le bus
démarré, sur la sortie de Dakar, des gens montent en marche en s'accrochant au
pare-choc arrière, d'autre sautent du bus qui roule portes ouvertes, à chaque
arrêt, une armée de bana-bana monte pour nous proposer gâteaux secs, boissons
fraîches, bananes et pommes, faux couteaux suisses et autres gadgets mauvaise
qualité fabriqués en chine.</p>
<p>A Tamba, le choc thermique est impressionnant : de Dakar où il faisait
presque froid parfois, la chaleur est ici suffocante : 45°C, les premières
nuits, il est difficile de trouver le sommeil. De Tamba, nous nous rendons au
parc du Niokolo koba, une grande réserve naturelle. Nous passons deux nuits
làbas au milieux des macaques qui tentent en permanence de nous voler nos
affaires.</p>
<p>Nous mettons ensuite le cap sur Kolda en Ndiaga Ndiaye : camion Mercedes
blancs où on entasse 35 personnes, parmi les moins cher et donc les plus lent
des transports. A Kolda nous louons chacun des petites motos avec lesquels nous
partons en balades.</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1020437.JPG"><img title="les riders du désert" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1020437_m.jpg" /></a></p>
<p>Passé une heure à négocier avec leur propriétaires qui les utilisent comme
taxi, nous souhaitons avoir chacun notre moto et partir seul nous promener. Au
moment du départ, les machines démarrées, chaque propriétaire viens monter à
l'arrière de sa moto, on se rend compte qu'ils n'ont alors pas compris, tant
pis, on roule avec nos passagers.</p>
<p>A Kolda, nous prenons un taxi brousse pour Ziguinchor. Après 100m, le câble
d'accélérateur casse, le chauffeur répare sans outils en faisant un gros nœud
avec le câble !</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1020460.JPG"><img title="a peine démarré et déjà en panne !" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1020460_m.jpg" /></a></p>
<p>A Ziguinchor nous buvons du vin de palme au goût et à l'odeur si
particulière (entre vinaigrette et œuf pourrit), mais bon quand même. De
Ziguinchor nous nous rendons à Kafountine, le pays du reggae. Cheikh Anta
investi dans un Djembé et des cours de percu, nous passons une bonne soirée
dans un sound système reggae et une bonne journée dans un campement en
construction en plein milieu de la savane.</p>
<p>Retour en bateau de Ziguinchor à Dakar, l'occasion de discuter du <a target="_blank" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Joola">Joola</a>, l'ancien bateau
qui effectuait cette liaison et aussi le plus gros naufrage de toute l'histoire
de l'humanité (plus de morts que le Titanic) mais pourtant si méconnu. Le
nouveau bateau met la sécurité à l'honneur, s'en est presque trop : une dizaine
de contrôle du passeport avant d'embarquer, fouille des bagages et des
personnes, surveillance du bateau par satellite et beaucoup plus d'embarcations
de secours que de passagers. L'agitation de la mer donnera du boulot au
infirmiers toutes la nuit et tous les sacs à vomir seront utilisés en masse
!</p>
<p>Quelques photos :</p>
<p> <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1020502.JPG"><img title="Pirogue cassée abandonnée" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1020502_s.jpg" /></a> <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1020463.JPG"><img title="un ami à Ziguinchor qui nous montre ses photos de famille" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1020463_s.jpg" /></a></p>
<p> <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1020419.JPG"><img title="Dans le parc du Niokolo Koba" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1020419_s.jpg" /></a> <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1020426.JPG"><img title="des noix de cola, pouhaa, c'est dégueuh" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1020426_s.jpg" /></a></p>
<p> <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1020479.JPG"><img alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1020479_s.jpg" /></a> <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1020495.JPG"><img title="photo de marabout chez un ami" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1020495_s.jpg" /></a></p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1020520.JPG"><img title="décharge du poisson au retour des pirogues" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1020520_m.jpg" /></a></p>Cap Vert rocks !urn:md5:53a3a5b8a574fd242250833f7c79fd142012-03-30T19:41:00+02:002012-03-30T19:13:42+02:00FabienRécits/Cap Vertcap vertfaites le avec moividéo<p>Des petits bouts de vidéos compilés pour donner un petit aperçu de nos rando
au Cap Vert :</p>
<iframe src="https://www.youtube.com/embed/JTZDKfw9A5c" frameborder="0" height="315" width="520">Votre navigateur ne supporte pas les iFrame</iframe><br />
<br />
Le "grogue", ou "groguigno" pour les intimes, c'est l'alcool de canne à sucre
produit sur place avec des machines comme ça :<br />
<a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/2012_03_19_15_31_00253.JPG"><img title="Fabrique du grogue" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/.2012_03_19_15_31_00253_m.jpg" /></a>Après une
bonne semaine de rando, nous décidons d'aller à la recherche d'une plage. Nous
trouvons notre bonheur à Tarafal où nous<br /> posons notre tente sur la plage. Nos journées sont rythmées par les baignades,
la pêche puis la cuisine du poisson pêché, nous passons comme ça une petite
semaine.<br />
<a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/2012_03_15_18_38_19228.JPG"><img title="Cuisine du poisson dans un batiment abandonné" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/.2012_03_15_18_38_19228_m.jpg" /></a>Le
village de Tarafal est coupé du monde, il faut plusieurs heures de 4x4 pour y
arriver, il n'y a l’électricité que quelques heures le soir, il n'y a pas de
réseau téléphone portable, pas de cybercafé... quoi qu'en fait, il y a bien un
cybercafé mais à notre étonnement, ce n'est pas pour accéder à internet, c'est
pour louer des cassettes vidéos ! Du coup, les touristes ne se bousculent pas
pour y venir et c'est bien ce qui nous plaît ! Nous plantons et déplantons la
tente chaque jour de la plage et nous profitons de ce coin pour prendre le
temps de ne rien faire !<br />Rando - Repo - Groguignourn:md5:9577754541a13757bf189523064ca5b52012-03-29T17:08:00+02:002012-03-29T17:31:05+02:00FabienRécits/Cap Vertcap vertrandotrucs et astuces<a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/2012_03_07_16_18_59339.JPG"><img title="Virgile et Moi devant une ribeira" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/.2012_03_07_16_18_59339_m.jpg" /></a><br />
"<strong>Cap Vert - No Stress !</strong>" il parait que c'est la devise ici et
je crois qu'on l'a plutôt bien respectée. Pour moi c'était les vacances : pas
de blog, pas de journal de bord, pas de montre, et beaucoup de temps à
consacrer à ce pays magnifique. A pied avec la tente sur le dos, rien de mieux
pour prendre son temps dans ces paysages complètement <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/2012_03_12_18_29_57149.JPG">impraticables en
vélo</a>. Cap Vert c'est très différent du Sénégal : bien que proche
géographiquement de l'Afrique, c'est à mon avis beaucoup plus proche
culturellement de l'Europe, l'influence portugaise est bien<br /> <p>présente.</p>
<p>Après avoir pris mon visa à l'atterrissage à Praia (c'est un <ins>truc et
astuce à savoir</ins> : on peu prendre le visa sur place et il est beaucoup
moins cher : 25€ au lieu de 45€ en France ou à Dakar), j'embarque à bord d'un
taxi pour le centre ville. À ma surprise, le taxi semble neuf, le pare brise
n'est même pas fissuré, la peinture n'est pas rayée, les vitres fonctionnent,
... ça change de Dakar ! En ville je retrouve <a target="_blank" href="http://racontemoilemonde.fr/">Virgile</a> arrivé deux jours plus tôt et avec
qui je vais passer mon séjour au Cap Vert.</p>
<p>Les premiers jours, j'ai du mal à concevoir le fonctionnement de ce nouveau
pays : il y a 10 îles (9 habitées), les transferts inter-îles sont assez
coûteux (35€ entre l'île de Santiago et St Vicente en bateau) et long (22h pour
ce voyage). Je ne connais pas bien les différents intérêts de chaque île mais
il ressort clairement que l'île de San Antao est très jolie, très nature et
très réputée pour la rando. Nous prenons donc des billets pour nous y rendre.
C'est parti pour la rando, nouveau moyen de déplacement pour nous deux. Virgile
à laissé son vélo dans un hôtel de Praia, moi à Dakar, nous prenons juste le
minimum pour camper.</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/2012_03_12_11_49_1394.JPG"><img title="Campement sur San Antao" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/.2012_03_12_11_49_1394_m.jpg" /></a></p>
<p>Nous passons les premiers jours dans les montagnes où nous croisons très peu
de gens et pas un seul touriste. Notre principale difficulté est de gérer notre
eau : avec cette chaleur nous en consommons plus qu'à vélo bien que nous
pouvons en transporter moins et nous ne pouvons pas aller très loin pour nous
ravitailler, contrairement au vélo. Au bout d'un ou deux jour, on commence à
être au point et moins stresser de ce paramètre. On fait la rencontre de Cap
Verdiens qui cultivent les flancs de la montagne à l'aide de terrasses. La
communication n'est pas aisée, les gens ne parlent que Créole que nous ne
parlons pas du tout. L'espagnol ne nous ai pas d'un grand secours, les mains,
des bouts de mots et des dessins au sol nous aident. A ce jeu là, Virgile est
beaucoup plus patient que moi : je m'énerve un peu de ne pas pouvoir
communiquer.</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/2012_03_11_13_32_34412.JPG"><img title="un agriculteur à Tabuga" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/.2012_03_11_13_32_34412_m.jpg" /></a></p>
<p>Le peu de touristes qui empruntent ces sentiers sont accompagné de guides
locaux. Nous sommes seul, alors nous nous perdons un peu et devant un passage
qui nous semble trop dangereux nous rebroussons chemin pour contourner. Puis on
décide de se lancer dans un sentier plus simple à repérer (notre <a target="_blank" href="http://www.bela-vista.net/Santo-Antao-Karte.aspx">excellente
carte</a> nous donne les difficultés des sentiers, difficultés physique, temps
de parcours, difficulté à repérer le sentier lui même, ...) et qui semble très
joli sur les photos au dos de la carte. Il sera physiquement éprouvant (1000m
de dénivelé) mais le parcours est incroyable : un magnifique silence, un
sentier fait de pierres volcaniques agencées de toute beauté et des pauses qui
se prolongent pour admirer les panoramas</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/2012_03_12_18_39_58451.JPG"><img title="sentier en colimaçon du circuit 309" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/.2012_03_12_18_39_58451_m.jpg" /></a><br />
Nous sommes content d'arriver en haut où nous pensions ne trouver personne.
Mais à notre surprise, un gars à creusé une maison dans un mont de coquillage.
Cet homme nous explique qu'il y a une source d'eau à cet endroit, il nous
ravitaille et demande à ce qu'on le photographie avec la sainte vierge :</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/2012_03_12_19_00_48459.JPG"><img title="le gars de la source sur le circuit 309" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/.2012_03_12_19_00_48459_m.jpg" /></a>A suivre
dans un prochain billet...</p>Destination les îles !urn:md5:bc0306e7d5455a96dfd7364ea86aeeb52012-03-01T16:28:00+01:002012-03-01T16:47:39+01:00FabienRécits/Sénégalcap vertsénégal<p><a href="http://web.me.com/tof.cambier/Escalade-Dakar/Accueil.html"><img title="Îles du Cap Vert" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/cap_vert/.763px-Cape_Verde.2010-11-23.250m-per-px_small_m.jpg" /></a></p> A Dakar depuis un peu plus d'une semaine, je prend un peu de bon temps, entre
<a target="_blank" href="http://web.me.com/tof.cambier/Escalade-Dakar/Accueil.html">escalade sur
falaise</a>, plongée, repas entre amis, ... Je passe aussi du temps à réfléchir
sur la suite de mon voyage qui risque de complètement changer de l'itinéraire
initial. Comme prévu dans l'<a href="https://selle-et-riz.com/post/2012/02/24/Dakar-%21">article
précédent</a>, j'ai également réalisé le site de l'association KATOUL à Kayar :
<a target="_blank" href="http://www.katoul.org">www.katoul.org</a>. J'ai
bénéficié de très belles photos, œuvre d'une photographe rencontrée à
Dakar.<br />
Tout cela explique en partie mon silence de ces derniers jours.<br />
<br />
A Dakar, j'ai également fais la rencontre d'un autre cyclo : <a target="_blank" href="http://racontemoilemonde.fr/">Virgile</a>. Le courant passe bien, nous
décidons donc de partir ensemble randonner pendant 3 semaines sur les îles du
Cap Vert. Lui avec son vélo et ses sacoches en vue de repartir vers l'Amérique
du Sud, et juste un sac à dos pour moi, tout mon matériel reste à Dakar.<br />Dakar !urn:md5:cf57f0a815ddbbe13f38c4856abd98fd2012-02-24T14:42:00+01:002012-02-24T18:40:30+01:00FabienRécits/Sénégal1000 kmsénégal<p>Lundi, à ma sortie de Tivaouane, je passe les 6000km :</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1010821.JPG"><img title="6000 km" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1010821_m.jpg" /></a>Je pourrais presque
arriver à Dakar ce soir, mais à cause des élections présidentielles, le climat
est tendu et peut être dangereux, je voudrais alors y arriver le matin pour
éviter les problème. Au lieu d'aller à Dakar, je préfère aller vers Kayar, un
petit village de pêcheurs à 50 km de Dakar.</p> <p>Arrivé là bas, je fais la rencontre de jeunes dont Omar qui est à l'origine
du syndicat d'initiative du tourisme fraîchement créé et unique structure
touristique du village (pas d'hôtel, de restaurant, de campement ...). Ils
m'hébergent dans leur local et me font une visite guidée de qualité de leur
village. Nous allons notamment sur la plage voir l'<a target="_blank" href="https://www.youtube.com/watch?v=o5_imiz2ufc">arrivée des pirogues</a> de pêche
chargée de poisson :</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1010853.JPG"><img title="malgrès tout ce poisson, Omar m'explique que ce n'est pas du tout un bon jour de pêche" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1010853_m.jpg" /></a>Aidé par cette bonne
rencontre, je décide de rester un jour de plus à Kayar pour reprendre des
forces et en découvrir un peu plus. J'apprends que Kayar n'est pas seulement
connu pour sa pêche miraculeuse mais aussi pour son immigration clandestine.
C'est en effet un gros point de départ pour les pirogues vers l'Europe. Au
village, beaucoup de gens ont déjà fait la traversée :<br />
120 personnes sur une pirogue prévue pour 30 pêcheurs, un voyage d'une dizaine
de jours, 600 euros la place (8 mois de salaire), la pirogue coûte 7500 euro,
autant pour les moteurs, tout sera abandonné à destination. Réussir, c'est
arriver à rester en Espagne 4 ou 5 ans pour obtenir les papiers, sinon c'est
retour en charter avec un passage <del>en prison</del> au centre de rétention
(2 mois). Aujourd'hui, cette immigration est rendue pratiquement impossible par
l'action des gouvernements Sénégalais, Marocain et Européens. Au Maroc, j'avais
d'ailleurs <a target="_blank" href="https://selle-et-riz.com/post/2012/01/27/Occupe-toi-de-la-route...#bivouac_pres_de_la_mer">dormi avec
des gardes côte</a> qui empêchent cette immigration.</p>
<p>Omar est devenu un ami, j'ai envie de l'aider dans son projet d'association
de promotion du tourisme à Kayar mais malheureusement mes moyens financiers
sont limités. Par contre j'ai quelques compétences que je peux mettre à
contribution, je vais donc créer le site de l'association dans les jours à
venir. Mais si vous allez à Dakar, alors allez à Kayar, c'est vraiment pas loin
(58km) et c'est très sympa. Là bas passez au syndicat d'initiative, ils se
feront un plaisir de vous faire loger chez l'habitant, visiter le coin, partir
en mer pour pêcher, ...</p>
<p><strong>Mercredi</strong>, réveil 5h30 du matin, je quitte Kayar de bonne
heure pour tenter d'arriver à Dakar avant midi et éviter les risques des
manifestations en centre ville. Tout se passe sans problème et j'arrive chez
Julien, un camarade du lycée qui est maintenant établi à Dakar.</p>
<p><a target="_blank" href="https://selle-et-riz.com/pages/O%C3%B9-suis-je-en-ce-moment#map">Trajet
total</a> : Saint Clément de la Place - Dakar : 6114 km<br />
Toutes les photos du voyage <a href="https://selle-et-riz.com/pages/Photos">ici</a>.</p>
<p>Trajet des dernier jours,<br />
Tivaouane - Kayar : 59 km<br />
Kayar - Dakar : 57 km</p>
<iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1330102960&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" frameborder="0" height="520" scrolling="no" width="500">votre navigateur ne supporte pas les iframes</iframe>Quand la mer monteurn:md5:2c0f7ff6245fbfacc96e749266995fc72012-02-24T13:30:00+01:002018-09-05T08:37:48+02:00FabienRécits/Sénégalsénégal<p><strong>Samedi</strong>, de Saint Louis, je veux aller à Lompoul où je connais un <a target="_blank" href="http://www.vitel-lompoul.com/">campement sympathique</a>. Mais la route classique pour y aller est un peu longue et pas très belle, je choisis alors de passer par la plage :</p>
<p align="center"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/vv9K6SOsmv8" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen></iframe></p> <p>Atteindre la mer avec le vélo demande un effort immense : dans le sable sec le vélo s'enfonce et deviens très dur à pousser. Même à trois (2 sénégalais me donnent un coup de main), nous traversons difficilement les 600m de sable jusqu'à la mer. Une fois au bord de l'eau, ça roule un peu près mais dès que je m'écarte de l'eau, je m'enfonce. Il faut dire qu'avec moi dessus, le vélo dépasse les 120 kg et que la surface de contact avec le sol est de la taille d'une boite d'allumette. Une fois que j'ai compris le truc c'est vraiment agréable, des groupes d'oiseaux s'envolent à mon arrivée, l'air est bon, il n'y a pas de circulation et on ne peu pas se tromper de route. Je fais alors quelques vidéos et une photo qui me vaudra quelques surprises :</p>
<a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1010788.JPG"><img title="Vélo de mer" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1010788_m.jpg" /></a><br />Après le déclenchement automatique, lorsque je vais pour récupérer l'appareil, un vague emporte le vélo qui fini dans la mer ! Heureusement, les sacoches sont étanches mais la mécanique n'a pas dû trop aimer...<br />Arrivé à Lompoul, je déguste un bon repas arrosé de vin de palme autour d'un feu de camp, ça fait du bien.<br /><br /><strong>Dimanche</strong>, je quitte Lompoul pour m'arrêter à Tivaouane. J'apprends là bas, qu'hier samedi, le ministre de l'intérieur y était retenu en otage par la population ! Des reste de pneus brûlés jonchent les routes de la ville, mais la tension à baissée et il n'y a plus aucun problème maintenant. Sur la route pour Tivaouane, je crève à 3 reprises, je fini par demander une bassine dans un petit village :<br /><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1010807.JPG"><img title="Réparation de ma crevaison dans un village" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1010807_m.jpg" /></a>Et je deviens l'attraction de la journée ! Ma dernière crevaison remonte à l'Espagne, c'est pas que ça me manquait, mais ça faisait un moment. En cherchant un petit hôtel, je fais la rencontre de Meissa qui m'héberge dans sa famille pour la nuit.<br /><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/P1010820.JPG"><img title="Meissa (avec la capuche) et sa famille" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Senegal/.P1010820_m.jpg" /></a><br /><br />Saint Louis - Lompoul : 87 km<br />Lompoul - Tivaouane : 99 km<br />
<iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1330088722&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" frameborder="0" height="520" scrolling="no" width="500">votre navigateur ne supporte pas les iframes</iframe>Nouakchott - Saint Louisurn:md5:758a0e98d83e9b4405180045975311562012-02-23T20:29:00+01:002012-02-24T14:29:25+01:00FabienRécits/Mauritaniemauritaniesénégal<p>A Nouakchott, je suis hébergé chez un contact. <a target="_blank" href="http://ahmed-jiddou.blogspot.com">Ahmed</a> me parle de son pays avec ses amis
et du thé à la menthe, décidément, il faudra revenir avec plus de temps pour
découvrir tout ça (je me presse un peu pour arriver à Dakar avant le 26
février, jour des élections présidentielles). Après deux nuits chez
Ahmed, je quitte Nouakchott mercredi 15, de bonne heure pour éviter la
circulation. Je décide de ne pas emprunter l'itinéraire classique de Rosso,
mais de prendre par le barrage de Diama, c'est de la piste mais c'est joli et
il parait qu'on s'y fait moins <a target="_blank" href="http://juliancyclo.tumblr.com/post/17816751454/saint-louis-teranga">embêter</a>.
je suis en forme, Ahmed m'a bien nourrit, du coup je bat mon record avec 169km
dans la journée ! Je suis arrêté dans ma courses par une piste de sable, sur
goudron, j'aurais même pu faire un peu plus je crois !</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/P1010766.JPG"><img title="Bivouac mauritanie" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/.P1010766_m.jpg" /></a>Je ne trouve pas
grand chose pour dormir, c'est alors l'occasion de mon premier bivouac en
Mauritanie. Je trouve un coin sympa, à l'abri des regards, l'occasion de faire
un feu de camp. En plus du bois, je teste les crottes de chameau séchées, ça
brûle bien mais ça sent quand même, elle ne devais pas être suffisamment
sèches.</p> <p>Mardi, je me réveille dans mon petit coin de paradis et j'emprunte la piste
qui traverse un parc national. Je me fait couper la route par toute une famille
de phacochères.</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/P1010768.JPG"><img title="Annimaux sauvages" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/.P1010768_m.jpg" /></a>La route est
magnifique, la piste de sable valait le coup. A la fin du parc, c'est la
frontière avec le Sénégal. Après une petite fouille en règle et quelques
discussions sympathiques sur le vélo, j'ai mon tampon d'entrée et même <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/P1010891.JPG">une petite dédicace</a> du
douanier, il ne fait pas ça à tout le monde qu'il m'a dit. Entré au Sénégal, je
suis tout d'abord impressionné par la qualité des routes : elle sont neuve, un
bitume tout lisse et bien entretenu. J'arrive à Saint Louis où je me repose une
journée, reprendre quelques forces.</p>
<p>Nouakchott -> Bivouac : 169 km !<br />
Bivouac - > Saint Louis : 107 km</p>
<iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1330030665&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" frameborder="0" height="520" scrolling="no" width="500">votre navigateur ne supporte pas les iframes</iframe>Viendez en RIM (République Islamique de Mauritanie)urn:md5:a047fd2b536576d60df307fa1810385c2012-02-14T11:48:00+01:002012-02-14T13:03:40+01:00FabienRécits/Mauritaniemauritanie<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/P1010735.JPG"><img title="A Nouakchott, les enfants currieux s'attrouppent autour de moi" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/.P1010735_m.jpg" /></a></p> <p>De Nouadhibou nous prenons le train mythique, il parait que c'est le plus
long du monde :<br />
<a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/P1010646.JPG"><img title="le train le plus long du monde qui arrive en gare" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/.P1010646_m.jpg" /></a></p>
<p>Pour prendre ce train, deux options : payer un ticket pour le wagon
passagers, mais les portes sont trop étroites pour y faire entrer les vélos. Ou
voyager gratuitement dans les wagons minerais où il faut hisser les vélo à 4m
de hauteur et où il y a énormément de poussière alors que nous venons tout
juste de remettre les vélo à neuf. Je met les 5h de retard du train à profit
pour discuter avec les gens de la gare : finalement <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/P1010666.JPG">nous embarquons</a> nous et
nos vélo gratuitement dans le wagon de marchandises. Un chemineau qui est dans
le même wagon nous offre même du thé pendant le voyage !</p>
<iframe src="https://www.youtube.com/embed/a7pH3C6TWOA" frameborder="0" height="315" width="520">Votre navigateur ne supporte pas les iFrame</iframe>
<p>Nous dormons à Bou Lanouar et le lendemain c'est le retour au voyage en solo
: Jordi - dont le visa se termine dans 3 jours - embarque dans un 4x4, je
continue seul à vélo. Au bout de 16 kilomètres, je suis stoppé par un contrôle
de gendarmerie. Je descend, commence à discuter puis boire du thé avec eux et
pour finir ils m'invitent à partager leur tajine et encore boire du thé qui est
si bon ! Avant de partir le chef prend mon numéro et me donne le siens en cas
de problème. Il m’appellera 4 fois dans l'après midi pour vérifier que tout va
bien et pour savoir où je suis rendu !<br />
75 km plus loin, nouveau contrôle de gendarmerie, le chef du précédent contrôle
les a prévenu de mon arrivé, du coup il m'attendaient ! Je suis invité à boire
le thé, manger et dormir, tout ça de bon cœur. Je passe une très bonne soirée
en compagnie des militaires, ils veillent sur moi et sur le vélo pendant mon
sommeil. Quand je pense que les autorités françaises déconseillent fortement la
traversée de la Mauritanie, j'ai du mal à comprendre : le pays est magnifique
les gens tous plus gentils et accueillants les uns que les autres, on s'y sent
plus en sécurité qu'en France ! Je partage des instants magiques que je garde
précieusement au fond de ma tête. Vous aussi, viendez en Mauritanie !<br />
<br />
Le lendemain, je m'arrête 80km plus loin pour un nouveau contrôle, là je vais
carrément passer l'après midi, la soirée et la nuit avec les militaires. Je
mangerai au total 3 repas en un après midi ! Tous bien meilleurs qu'avec mon
réchaud (que je n'ai pas encore sorti en Mauritanie) et surtout en bonne
compagnie. Il y a même <a target="_blank" href="http://youtu.be/WI-wzXxSfRA">une fête</a> qui est donnée juste à côté du
poste, j'y suis invité, l'occasion de sortir mon boubou :<br />
<a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/P1010706.JPG"><img title="mon boubou pour la fête" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/.P1010706_m.jpg" /></a><br />
Finalement, je m'arrête aussi aux autres contrôles de police, même celui 10 km
avant Nouakchott. C'est à chaque fois un bon moment à partager, entre
discussion et thé à menthe, je découvre une culture et un pays. J'arrive à
Nouakchott avec une nuée d'enfants curieux qui viennent à ma rencontre, c'est
la photo du billet. Je leur montre comment le vélo fonctionne, ils sont ravis
!</p>
<p>un petit bonus pour la route, tant qu'il y a de la connexion :</p>
<iframe src="https://www.youtube.com/embed/ZD5Qyvc3zR0" frameborder="0" height="315" width="520">Votre navigateur ne supporte pas les iFrame</iframe>Topo Nouadhibou - Nouakchotturn:md5:fa06d719126242f7b44d0a00c0f96d3e2012-02-14T10:24:00+01:002012-02-14T12:26:23+01:00FabienRécits/Mauritaniemauritanietopo route<p>Cet article est plutôt destiné à ceux qui souhaiteraient se rendre en
Mauritanie. J'ai l'impression que pas mal de gens cherchent des informations
pour la traversée, j'ai moi même fais ces recherches avant de partir. Mais
comme l'axe Nouadhibou - Nouakchott est récent et évolue vite, c'est bien
d'avoir une petite mise à jour, alors je partage mon expérience.</p> <p>Tout d'abord, toi cyclo qui veut faire cette traversée, n'ai pas peur, il y
a du ravitaillement partout, inutile de te charger comme un chameaux avec de
l'eau ou de la nourriture, il y en a partout (par contre pour l'eau, n'oublie
pas ton micro pur, l'eau est parfois bien jaunâtre, mais ça marche). N'oubliez
pas que les gendarmes sont vraiment là pour nous aider - nous les touristes -
et qu'ils sont en plus très sympa. Ils m'ont nourri, logé, ravitaillé pendant 3
jours sans jamais rien me demander. Mieux vaut ne pas faire de camping sauvage
entre deux postes, ils pourraient partir à votre recherche pour vous mettre en
sécurité.<br />
<br />
J'ai dessiné une petite carte avec les principaux postes et points de
ravitaillement, il y en a d'autres petits qui ne sont pas dessus et aussi des
campements de nomades un peu partout où vous pourrez dormir ou boire du lait de
chameau.</p>
<p><img title="topo Nouadhibou - Nouakchott" style="margin: 0 auto; display: block; width: 520px; height: 609px;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/P1010748.JPG" /><br />
Carte datant de mi-Février 2012<br />
<br />
Les maisonnettes sont les postes où j'ai dormi. Le kilométrage indiqué est le
nombres de kilomètres à partir de Nouadhibou (c'est vérifié avec les bornes).
Donc lorsque vous allez vers Nouakchott, le kilomètrage que vous verrez sur les
bornes est celui qui reste jusqu'à Nouakchott. Il suffit jute de vous retourner
en dépassant la borne pour voir l'autre côté ou bien de retrencher mes
kilométrages à 470 (distance Nouadhibou-Nouakchott) c'est clair ou c'est mal
dit ? Question route, le bitume est absolument parfait et bien entretenu, aucun
probème de ce coté. Lors de ma traversée, j'ai eu un vent d'Est en permanance,
ça n'aide pas, mais ça ne ralentit pas trop non plus. Si vous tombez dans une
tempête de sable qui peu durer quelques jours, alors mon conseil est de rester
à discuter et boire du thé à un poste de gendarmerie. J'ai passé de bon moment
là bas et même hésité à rester plusieurs jours dans certains postes (la mer
n'est pas loin en plus), mais je veux arriver à Dakar avant les élections
présidentielles.<br />
Bonne route.</p>
<p>Ci après, ma trace GPS,</p>
<p>Bou Lanouar -> étape 1 : 91km<br />
étape 1 -> étape 2 : 116km<br />
étape 2 -> étape 3 : 82km<br />
étape 3 -> Nouakchott : 117km</p>
<iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1329218178&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" frameborder="0" height="520" scrolling="no" width="500">votre navigateur ne supporte pas les iframes</iframe>Bienvenue en Mauritanieurn:md5:f1ebb6da71133e040c49e244a5cfd4772012-02-08T00:05:00+01:002012-02-14T10:54:04+01:00FabienRécits/Mauritaniemauritanie<p>Profitant d'une petite pause à Nouadhibou et d'une connexion qui marche un
peu près, voici donc un nouveau billet. Qui démarre directement avec une petite
vidéo du No Man's Land :</p>
<iframe src="https://www.youtube.com/embed/SDCpx87VTjY" frameborder="0" height="315" width="520">Votre navigateur ne supporte pas les iFrame</iframe> <p>Avant hier, après avoir remonté le vélo et dégusté le premier <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Thi%C3%A9boudi%C3%A8ne">thiéboudiène</a> du
voyage, j'ai rencontré Salem (un contact habitant Nouadhibou). Il nous a fait
visiter sa ville et nous avons notamment bu du lait de chamelle chez des
nomades :</p>
<iframe src="https://www.youtube.com/embed/CR5xhZZanR8" frameborder="0" height="315" width="520">Votre navigateur ne supporte pas les iFrame</iframe><br />
C'est très bon, ça ressemble beaucoup au lait de vache, un peu plus salé et
moins gras. On en sera quitte pour un bonne <del>chia.</del>tourista chacun
!<br />
<p>Il nous a aussi aidé à nous vêtir local :</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/P1010635.JPG"><img title="mon boubou mauritanien" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Mauritanie/.P1010635_m.jpg" /></a></p>
<p>Une très bonne rencontre, que j'espère recroiser un jour. Après 4 nuits à
Nouadhibou, nous voilà reposés, les vélo remis en état et mon matelas un peu
près réparé : prêt pour de nouvelles aventures.</p>Marchand de sableurn:md5:23e770c2a3ff56cd4b24634426e4db3c2012-02-07T14:26:00+01:002012-02-07T23:12:23+01:00FabienRécits/Mauritaniemauritanievélo<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010594.JPG"><img title="chech et lunettes de ski pour lutter contre les tempêtes de sables" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010594_m.jpg" /></a>De Dakhla à Nouadhibou,
les bivouacs dans le désert s'enchaînent, les tempêtes de sable aussi. Il faut
alors se protéger comme on peu.</p> <p>Au premier bivouac, mon matelas se perce sur des épines cachées dans le
sable. Dès lors, les nuits sont moins réparatrices et également plus froides
(le matelas sert aussi d'isolant thermique). Chaque nuit nous avons droit à de
petites tempêtes de sable qui font trembler la tente, heureusement, notre
technique est maintenant rodée : les pierres les plus grosses possibles pour
assurer les petites sardines qui ne tiennent pas dans le sable et des pelletées
de celui-ci tout autour de la tente pour limiter la prise au vent. Le cocktail
est efficace et résiste bien. Les bivouacs sont également plus difficile à
choisir, en plus d'être à l'abri des regards, on essaye d'être aussi à l'abri
du vent (un peu) et si possible de ne pas trop aller dans les zones dites
"<strong>en cours de déminage</strong>" mais dont les panneau sont tellement
rouillés que ça doit faire longtemps que c'est "en cours".</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010615.JPG"><img title="Des pierres et parfois des rochets entiers pour tenir la tente !" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010615_m.jpg" /></a>Nous avalons les
kilomètres, vent dans le dos, ce qui nous permet de rouler peu mais de faire
beaucoup de kilomètres. Cela n'empêche pas d'accumuler la fatigue avec des
nuits peu réparatrices et des tempêtes de sables fatigantes. À Guerguarat, nous
sommes à la frontière Marocaine, une fois passée, c'est le No Man's Land : une
zone de 4km entre Maroc et Mauritanie qui n'appartient ni à l'un ni à l'autre.
Du coup, personne ne l'entretien : pas de route mais une alternance de piste
cassante et de sable (dans lequel nous devons systématiquement pousser nos
montures). Des épaves de voitures et autres congélateurs jonchent le sol, en
plus, nous passons à un moment où le soleil n'est pas visible tellement
l'atmosphère est chargée en sable, cela n'empêche pas d'avoir une chaleur
pesante de plus de 30°C.</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010620.JPG"><img title="Moi et Jordi dans le No man's Land" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010620_m.jpg" /></a>Après cette
piste qui me vaudra quelques réparations sur la direction, nous arrivons en
Mauritanie où nous devons nous plier aux formalités. Nous avons le temps et
l'ambiance avec les douaniers est bonne. Un douanier prend même l'initiative de
monter sur le vélo de Jordi pour faire un tour, histoire de vérifier si c'est
si facile que ça de voyager par ce moyen (il en déduira que ce n'est pas
facile).</p>
<p>Nous arrivons finalement à Nouadhibou de nuit, malgré que nous ayons tout
fait pour éviter ce cas de figure. Et ça se passe très bien, la circulation est
infernale, c'est un peu la jungle, mais rapidement nous faisons la connaissance
d'Omar, un gamin de 16 ans à vélo qui nous guide à travers toute la ville pour
nous dégoter l'hôtel le moins cher. Il nous en dégote un super et passe la
soirée avec nous. Nous buvons le thé, Omar nous montre la technique locale qui
a encore changé depuis le Maroc, nous en buvons tellement que même après son
départ à 1H du matin, il est impossible de trouver le sommeil. Peut importe,
demain c'est grasse mat' !</p>
<p>Le lendemain est l'occasion d'une remise en état des vélos. Ils n'ont pas
trop appréciés tous ces jours de désert et les tempêtes de sable. Nous mettons
nos outils en commun (Jordi en a plus que moi) ce qui permet de démonter
entièrement les vélos, nettoyer, et remonter. J'en profite également pour
ouvrir mes roulements de roue, graisser et refermer, une opération un peu
délicate mais qui assure la longévité des roues.</p>
<p>Trajet des derniers jours :</p>
<p>Dakhla -> désert étape 1 : 110 km<br />
désert étape 1 -> désert étape 2 : 115 km<br />
désert étape 2 -> désert étape 3 : 126 km<br />
désert étape 3 -> Nouadhibou : 81 km</p>
<iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1328620018&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" frameborder="0" height="520" scrolling="no" width="500">votre navigateur ne supporte pas les iframes</iframe>Plus on est de fous, plus on riz !urn:md5:f6454f3dc9d2f3f16a7c085e8f51bdcc2012-02-01T13:27:00+01:002012-02-06T15:28:03+01:00FabienRécits/Marocfaites le avec moimarocvidéo<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010516.JPG"><img title="troupeau de chameau en pleine réhydratation" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010516_m.jpg" /></a>Au bord de la route, un
chamelier mène son troupeau au puits.</p> <p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010479.JPG"><img title="Moi et Jordi" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0; width: 112px; height: 74px;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010479_s.jpg" /></a>Depuis 3 jours, je fais
maintenant route avec <a href="http://www.change-ton-monde.com/">Jordi</a>, un
français croisé une première fois dans un hôtel à Marrakech puis retrouvé sur
la route du désert à Boujdour. Chaque soir, nous installons notre bivouac au
bord des routes, de préférence un peu discret pour nous assurer des nuits
tranquilles. Ici avec des buttes de terre :</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010507.JPG"><img title="Campement avec Jordi" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010507_m.jpg" /></a>puis nous faisons notre
petite tambouille, chez Jordi car il a une grande abside. Le soir, thé à la
menthe accompagné de musique reggae est un vrais régal.<br />
Les étapes sans ravitaillement sont maintenant monnaie courante, nous avons vu
150 km de route sans absolument rien, ni café, ni village, ni station essence,
rien, wallou. Heureusement, à chaque fois nous nous renseignons un peu sur la
taille des étapes pour prévoir les vivres et surtout l'eau. Les kilomètres
s'enchaînent alors sans problème, nous avalons les 349 km de Boujdour à Dakhla
en 3 jours. L'occasion d'établir nouveau record à chacun avec une dernière
étape de 129 km (en étant parti à 10h30 le matin et avec de bonnes pauses
!).<br />
<br />
A Dakhla, un contact - Saïd - nous héberge tous les deux chez lui où nous
sommes reçu comme des princes. Nous avons même droit au couscous Marocain le
mardi (qu'on déguste habituellement le vendredi) et une visite complète de la
ville. Saïd nous montre également comment on prépare le thé dans le Sahara. La
méthode est différente du nord, les verres sont plus petits, le goût est plus
fort. C'est également plus long à préparer, faire le chapeau (la mousse sur le
dessus du verre) requiert de la patience et de l'expérience. Nous sommes pour
l'instant complètement novices et quelques bivouacs seront encore nécessaires
pour le perfectionnement.<br />
<a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010541.JPG"><img title="Le thé du sahara, avec un beau chapeau de mousse" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010541_m.jpg" /></a><br />
Quelques photos des derniers jours :</p>
<p> <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010488.JPG"><img title="Moi et Jordi avec nos costumes du Sahara" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010488_s.jpg" /></a> <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010525.JPG"><img title="Le chamelier qui donne à boire à son troupeau" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010525_s.jpg" /></a></p>
<p> <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010549.JPG"><img title="Les pêcheurs au port de Dakhla" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010549_s.jpg" /></a> <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010554.JPG"><img title="La route vers le port de Dakhla" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010554_s.jpg" /></a></p>
<p>Et une petite video de chameaux :</p>
<iframe src="https://www.youtube.com/embed/gupN3IG9CyQ" frameborder="0" height="315" width="520">Votre navigateur ne supporte pas les iFrame</iframe>
<p><br />
Le parcours :<br />
Boujdour -> désert étape 1 : 120 km<br />
désert étape 1 -> désert étape 2 : 99 km<br />
désert étape 2 -> Dakhla : 128 km</p>
<iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1328099496&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" frameborder="0" height="520" scrolling="no" width="500">votre navigateur ne supporte pas les iframes</iframe>Reportage TVurn:md5:dbefdd03ea3a5c838ddff75e657b69d42012-01-31T14:01:00+01:002015-08-18T06:55:23+02:00FabienRécits/MarocmarocmediaTVvidéovélo<iframe width="520" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/mOEi1qZemE0?rel=0&cc_load_policy=1&hl=fr" frameborder="0" allowfullscreen>Votre navigateur ne supporte pas les iFrame</iframe>
<br />Pas évident à comprendre si vous n'avez pas un arabe fluide. Ça fait plus exotique comme ça !<br /> <p>Ça y est, j'ai finalement réussi à obtenir ce reportage. Je devais être le dernier à ne pas l'avoir vu car sur la route, les gens me reconnaissaient et s'arrêtaient pour <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010478.JPG">se faire prendre en photo</a> avec "la star". Même les policiers qui nous contrôlent à chaque barrage ont sortis les téléphones portables pour se faire prendre en photo avec moi ! Sensation étrange de se sentir connu l'espace de quelques instants.</p>Occupe toi de la route...urn:md5:f456a2754ffa5e409df278c68ba33bbc2012-01-27T18:01:00+01:002012-02-24T17:44:41+01:00FabienRécits/Marocfaites le avec moimarocvidéo<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010452.JPG"><img title="Chameau crevé sur le bord de la route" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010452_m.jpg" /></a>... ou c'est la
route qui s'occupera de toi, parole de chameau.</p> <p>Mercredi, je quitte Tarfaya fatigué : j'ai tellement mangé la veille qu'il
m'a été impossible de dormir la nuit, j'ai dû ne dormir qu'une seule heure au
total. Mais une fois sur les pédales, la forme est là.<br />
La route Tarfaya - Layoune semble assez dangereuse : toute droite, avec
beaucoup de visibilité et donc des voitures et camions qui roulent très vite et
des chauffeurs qui semblent ne pas trop savoir où se situe la pédale de frein.
En témoigne les 3 cadavres de chameaux que je croise en moins d'un kilomètre
(et les nombreux cadavres et tas d'os d'autres animaux, mais c'est moins
impressionnant que les chameaux). Je prend cela comme un avertissement, pas
question d'écouter de la musique ici, toute mon attention est à la route. En
chemin, j'ai l'impression que le peintre des bornes kilométriques est juste
devant moi car toutes les bornes sont effacée et ça semble récent :</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010455.JPG"><img title="les bornes effacées" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010455_m.jpg" /></a><br />
<br />
Jeudi, je quitte Layoune. En sortant, je tombe sur une 4 voies toute neuve avec
un bitume super lisse et un petit vent dans le dos : un régal.<br />
<iframe src="https://www.youtube.com/embed/Hjl5GNsEwaU" frameborder="0" height="315" width="520">Votre navigateur ne supporte pas les iFrame</iframe><br />
J'avale alors les 40 premiers kilomètres sans m'en rendre compte à plus de 25
km/h. Je fais une petite pause pour prendre un peu de sucre, et là un 4x4
s'arrête à côté de moi. Un homme en descend et me lance "Ça fait une heure que
j'essaye de vous rattraper". Je suis un peu étonné, je ne pense pas rouler si
vite que ça quand même. Il m'explique alors que son chef m'a aperçu et qu'ils
leur à demandé de me trouver :<br />
<a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010465.JPG"><img title="des journalistes effectuent un reportage" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010465_m.jpg" /></a><br />
et donc voici le super bonus de la journée, Fabien à la TV marocaine :<br />
-> vidéo JT.... finalement impossible de l'avoir pour ce soir, bien qu'elle
ai été diffusée hier soir apparemment. Je la publie dès que j'ai réussi à
l'obtenir.</p>
<p>En attendant, les coulisses du tournage :<br />
<iframe src="https://www.youtube.com/embed/Z9027DX9zDg" frameborder="0" height="315" width="520">Votre navigateur ne supporte pas les iFrame</iframe><br />
<br />
Sur la route, il fait chaud, plus que les autres jours, je cuit. J'ai remis un
T-Shirt à manche longue pour ne pas cramer. J’aperçois des mirages un peu
partout, pas toujours facile de vous les faire partager, j'essaye quand même
:<br />
<iframe src="https://www.youtube.com/embed/aZuay9i1A3c" frameborder="0" height="315" width="520">Votre navigateur ne supporte pas les iFrame</iframe><br />
Est ce que vous voyez quelque chose aussi ou c'est le soleil qui me tape un peu
trop sur la tête ? En tout cas, cette fois ci, je suis allé voir de plus près
et il n'y avait d'eau nulle part, que du sable.<br />
<br />
<a name="bivouac_pres_de_la_mer" id="bivouac_pres_de_la_mer"> </a>Le soir,
je fais un bivouac près de la mer dans un endroit fort joli :<br />
<iframe src="https://www.youtube.com/embed/F5HTZzXYoN4" frameborder="0" height="315" width="520">Votre navigateur ne supporte pas les iFrame</iframe><br />
<br />
Au lieu d'avoir 36 cartes, je teste une nouvelle formule : une seule carte par
billet.<br />
Tarfaya - Layoune : 105 km<br />
Layoune - Lemsid : 111 km<br />
Lemsid - Boujdour : 83 km</p>
<a name="bivouac_pres_de_la_mer" id="bivouac_pres_de_la_mer"><iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1327683540&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" frameborder="0" height="520" scrolling="no" width="500"><a name="bivouac_pres_de_la_mer" id="bivouac_pres_de_la_mer">votre
navigateur ne supporte pas les iframes</a></iframe></a>Le désert pour de vrai !urn:md5:524ce89985a7cca4e3465a80d310c6f22012-01-24T22:15:00+01:002012-01-25T23:08:08+01:00FabienRécits/Maroc1000 kmfaites le avec moimarocvidéo<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010419-1.JPG"><img style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010419-1_m.jpg" /></a>A droite il y a du
sable, à gauche il y en a aussi. Depuis aujourd'hui, il y a du sable partout.
Les villages sont distants d'environ 100km, il ne faut pas trop se louper pour
l'eau. C'est le moment de prendre le pli car ça ne va pas aller en
s'améliorant.</p> Avant j'étais aussi dans le désert, mais un désert de cailloux et de petit
buissons, pas le désert comme on se le représente avec pleins de dune de sable.
Aujourd'hui ça y est, c'est du vrai désert :<br />
<iframe src="https://www.youtube.com/embed/ES9OUTjymUo" width="520" frameborder="0" height="315">Votre navigateur ne supporte pas les iFrame</iframe><br />
On comprend pas trop ce que je raconte, mais je raconte rien d'important. La
température est d'environ 25°C et que du coup c'est pas trop chaud. Par contre
en été ça doit pas être facile.<br />
<br />
Il semble que niveau santé, ça aille un peu mieux. Sûrement que manger du riz à
tous les repas à servi à quelque chose. Selle et riz, ça peut aussi être vu non
pas comme la selle de vélo, mais comme celle qu'on fait dans les toilettes (ou
dans le désert à défaut). En tout cas, j'ai mon quota de riz et ce soir,
je me suis permis un gros tajine énorme poisson légumes.<br />
J'ai trouvé un petit hôtel pas cher, ce qui me permet de prendre une bonne
douche, recharger mes équipements (mon chargeur de vélo est maintenant hors
d'usage), aller au cyber et aussi pouvoir partir plus tôt demain matin. Car
plier la tente et tout le reste prend beaucoup de temps en bivouac. Aussi, j'ai
roulé toute la journée avec vent de face sans jamais pouvoir dépasser 15 km/h,
en plus d'être physiquement fatiguant, ça use un peu le moral, alors l'hôtel
c'est un petit luxe qui fait du bien (4€ la nuit).<br />
<br />
Le désert est très joli, mais comme ça ne change pas vite, j'écoute parfois de
la musique. J'avais pris soin de télécharger des heures et des heures
d'émissions qui pourraient m'intéresser, j'écoute donc des "Tout s'explique"
une émission de France Inter et j'apprends pleins de choses.<br />
<br />
Je suis maintenant régulièrement arrêté par la police (environ 2 fois par
jour). A chaque fois, ils recopient mon passeport à la main et sans se presser.
Au début c'est cool, ça fait le petit quart d'heure de pause, mais à la fin,
c'est usant. La solution est simple, se trimbaler avec les poches pleines de
photocopies de passeport. Le problème c'est que jusque là il n'y avait pas de
photocopieuse. Ce soir, j'en ai trouvé une et j'ai fais mon stock pour être
plus tranquille à l'avenir (car on m'a dit que les contrôles allaient être
encore plus fréquent après).<br />
Le premier contrôle était assez amusant, c'était il a quelques jours à l'entrée
de Tan-Tan, le policier me fait signe de m'arrêter, il me sert la main et
discute. Puis il me lance<br />
- Pour traverser le centre ville, c'est mieux de pédaler normalement<br />
et moi - Que voulez vous dire par 'normalement' ?,<br />
- ben debout, avec les pédales en bas,<br />
- si ça ne vous dérange pas trop, je compte traverser cette ville de la même
façon que je suis arrivé ici : couché<br />
- ha pardon, je pensais que votre vélo était transformable<br />
C'est vrai que dans les dessins animés c'est si facile...<br />
<br />
Hier, une fois fait mes 100km et la nuit approchant, je me suis mis à la
recherche d'un coin pour bivouaquer. Je cherche si possible quelque chose pas
trop visible depuis la route et un peu tranquille. Pas forcément évident dans
le désert tout plat où souvent on voit à des kilomètre. J'ai trouvé quand même,
derrière un tas de sable :<br />
<a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010393.JPG"><img style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010393_m.jpg" /></a><br />
Aujourd'hui, c'est aussi le jour des 4000 km au compteur, l'occasion d'une
petite photo :<br />
<a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010437.JPG"><img title="4000 km !" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010437_m.jpg" /></a><br />
Quelques autres photos :<br />
<a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010401.JPG"><img title="Le désert, c'est aussi pleins de squelettes sur le bord des routes" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010401_s.jpg" /></a> <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010406.JPG"><img alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010406_s.jpg" /></a><br />
C'est quand même fou de se dire qu'en partant de chez papa maman en vélo,
j'arrive dans un endroit pareil juste en vélo !<br />
<br />
Et les parcours. Celui d'hier, Tan-Tan Plage - au bord de la route (99km)
:<br />
<iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1327440992&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" width="500" frameborder="0" height="520" scrolling="no">votre navigateur ne supporte pas les iframes</iframe><br />
Et celui d'aujourd'hui, au bord de la route - Tarfaya (92 km) :<br />
<iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1327441160&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" width="500" frameborder="0" height="520" scrolling="no">votre navigateur ne supporte pas les iframes</iframe>Les portes du déserturn:md5:d56980a7cf85e1fd38ff3078bcb981d92012-01-21T16:19:00+01:002012-01-21T19:09:15+01:00FabienRécits/Marochébergementmaroc<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010355.JPG"><img title="Le désert n'est plus très loin" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010355_m.jpg" /></a></p>
<p>J'ai quitté Mirleft mercredi pour mettre le cap vers Gueulmim : les portes
du désert. En chemin, dans une côte, je vois deux vélos arrêtés : Lissa
(suisse) et Mika (brésilien) font une pause. Je m'arrête discuter un peu avec
eux et nous repartons tous les trois. Nous décidons de nous arrêter 5
kilomètres avant Gueulmim car nous avons entendu dire qu'il y avait une source
d'eau chaude naturelle dans le coin. Le parcours comporte beaucoup de relief,
nous fatiguons beaucoup mais a trois c'est plus sympa. Nous arrivons finalement
de nuit en finissant par une piste avec vent de face, nous somme épuisés et
bien content d'avoir trouvé cette source. Dans le camping il y a aussi une
bonne vingtaine de camions aménagés français avec à leur bord des jeunes venu
faire la fête. Ils nous disent qu'ils se sont arrangés avec le gérant et que
lorsqu'ils ont fini de manger nous pourrons profiter de la piscine thermale
(plus de 30°C) rien que pour nous et qu'en plus il mettrons de la musique
autour de la piscine (dans les camion, ils ont tout ce qu'il faut pour
organiser une soirée n'importe où). Super soirée</p> <p><br />
Le lendemain, nous nous levons tard et mangeons à Gueulmim tous les 3. C'est le
moment des au-revoir, Lissa et Mika continuent dans la direction opposée à la
mienne, je ne peux pas continuer avec eux. Parti tard, je ne pourrais pas faire
beaucoup de kilomètres, j'essaye quand même de faire ce que je peux avec l'idée
de bivouaquer sur le bord de la route .Depuis Gueulmim, la route à changé,
maintenant il n'y a plus rien, simplement une route toute droite au milieu du
désert :</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010364.JPG"><img title="La route du désert" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010364_m.jpg" /></a><br />
<br />
Je roule avec de la musique, c'est plus facile. Alors qu'il n'y a rien depuis
des kilomètres, je croise une <a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010360.JPG">station abandonnée</a> recyclée en
café. La nuit va bientôt tomber, je m'y arrête boire un thé à la menthe avant
d'aller bivouaquer. Et puis une fois attablé avec mon thé, je n'ai plus la
force de repartir. Le gars du café me propose d'y rester pour la nuit, c'est ce
que je vais faire. Je me couche tôt ce qui me permet de me lever et partir tôt
le lendemain matin pour faire beaucoup de kilomètres. A 15 heures, j'ai déjà
parcouru 100km, je veux pousser encore plus loin, mais j'ai besoin de
sucre, je m'arrête dans un café boire un coca. J'en bois 1/2 litre en
quelques secondes et je suis aussitôt pris d'un fort mal au ventre. Le café est
tenu par une française, il fait également camping (pas cher) il y a des douches
chaudes et internet. Il n'en faut pas plus pour me convaincre, je reste.<br />
Dans la soirée, je fais le rencontre d'un couple de français en vacances dans
le coin, il m'invitent à dîner. J'ai mangé du chameau accompagné de vin et
précédé d'un apéritif, ça faisait longtemps que je n'avais pas accompagné un
repas d'un peu de vin et c'est bien agréable. Le chameau était très bon, si on
ne m'avais pas dit que s'en était, je ne me serais aperçu de rien. Dans la
soirée, mon ventre ne s'est pas du tout arrangé, au contraire. Je décide alors
de rester me refaire une santé dans ce camping bien sympathique, avant de
traverser du désert.<br />
Dans les jours a venir, vous aurez peut être moins de nouvelles de moi, les
villes étant de plus en plus éloignée les unes des autres, j'aurais moins accès
à internet. Par contre, vous pouvez toujours me suivre en allant sur "<a href="https://selle-et-riz.com/pages/O%C3%B9-suis-je-en-ce-moment">Où suis je en ce moment</a>"</p>
<p>Les trajets des derniers jours :</p>
<p>Mirleft - Abaynou (93km)</p>
<iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1327164512&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" frameborder="0" height="520" scrolling="no" width="500">votre navigateur ne supporte pas les iframes</iframe>
<p>Abaynou - quelque part sur la route de Tan-Tan (66 km)</p>
<iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1327164622&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" frameborder="0" height="520" scrolling="no" width="500">votre navigateur ne supporte pas les iframes</iframe>
<p>Quelque part sur la route de Tan-Tan - Tan-Tan plage (103 km)</p>
<iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1327164737&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" frameborder="0" height="520" scrolling="no" width="500">votre navigateur ne supporte pas les iframes</iframe>Bord de côteurn:md5:0e3d64b35821ff84c40b70eccfc3ed812012-01-17T22:55:00+01:002012-01-17T22:58:20+01:00FabienRécits/Maroc<p>Aujourd'hui c'est un peu repos. Malgré les - quand même - 83 km avec des
côtes et un peu de vent. Je n'ai quasiment pas fait de photos bien que c'était
magnifique, raison de plus, j'ai passé chaque instant à profiter pleinement de
cette route côtière entre désert et mer.<br />
Ce soir, j'ai trouvé refuge dans un camping sympathique, où j'ai croisé
plusieurs français baroudeurs dont Lulu et Hanz (ce dernier est hollandais).
Lulu viens du Maine et Loire en camping-car, il habite à 25 bornes de chez mes
parents ! Hanz est en camionnette avec un slogan en hollandais écrit dessus que
j'avais compris comme "voyage pendant 365 jours" mais qui après discussion avec
lui veux en fait dire "voyage 365 jours par an". Ça fait 13 ans qu'il est sur
la route, il a dû en voir des choses ! Nous buvons un whisky (très apprécié)
tous ensemble. Le camping est aussi l'occasion géniale de reprendre contact
avec un peu d'hygiène, une grosse douche suivie d'une lessive, on se sent
mieux.<br />
<br />
Hier, je ne savais pas trop comment remercier mon hôte Omar, tout en voulant
éviter de lui acheter de l'alcool - ce qui, je n'en doute pas, lui aurait fait
très plaisir - et en évitant également de lui donner de l'argent (qui aurait
été utilisé pour en acheter). En même temps, la famille semble avoir du mal à
joindre les deux bouts, ça se sent...<br />
J'ai finalement acheté de la nourriture (quelques réserves de sucre, thé, pain
et deux poulets dont un abattu sous mes yeux) et des pièces de vélo. J'ai remis
en état un vélo cassé qui traînait chez eux : le vélo de Mourad. Maintenant ça
roule :</p>
<p><a href="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/P1010307.JPG"><img title="Omar et Amine testent le vélo fraîchement réparé" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://selle-et-riz.com/public/photos_billets/Maroc/.P1010307_m.jpg" /></a></p> <p>Sidi R'Bat - Mirleft : 83 km</p>
<iframe src="https://www.visugpx.com/?i=1326837370&iframe=1" marginheight="0" marginwidth="0" frameborder="0" height="520" scrolling="no" width="500">votre navigateur ne supporte pas les iframes</iframe>