Présentation - projet

Qui suis-je ?

Fabien et son tricyle Fabien MORIN, né le 16 juin 1985, j'ai grandis dans un petit village à la campagne, près d'Angers. Dès que j'ai eu 18 ans, j'ai alors pris un sac à dos et suis allé avec ma copine de l'époque faire le tour de la Croatie. L'année d'après, j'ai participé au 4L Trophy : un rallie de 6000 km au Maroc et en 4L. Je n'ai d'ailleurs jamais plus quitté la 4L qui reste mon véhicule préféré après le vélo :). Après mes études (en informatique), j'ai trouvé un travail à Lille. Je suis embauché en 2007 dans une entreprise de développement de logiciel libre, et je suis envoyé pour une mission d'un an au Sénégal. A mon retour, je travail toujours dans la même entreprise, mais à Lille. En 2010, je décide de la quitter pour faire ce que je voulais faire depuis longtemps : voyager. Même si c'est quelque chose qui semble cool, prendre la décision de tout laisser (CDI, appart, copine, famille, amis, ...) pour réaliser un rêve n'est vraiment pas facile a prendre (j'ai mis un an à prendre la décision de quitter mon travail). Entre temps, je pars 4 mois travailler en saisonnier dans une station des Alpes, histoire de faire un changement en douceur entre travail, vacances et voyage.

Pourquoi le vélo ?

Fabien au vélo fleuris L'idée de voyager était en moi depuis bien longtemps déjà mais je n'avais jamais envisagé le vélo comme moyen de voyager. J'ai commencé à utiliser le vélo lorsque je me suis rendu compte que je gagnerai du temps à aller au travail en vélo plutôt qu'en transport en commun. Finalement c'était aussi plus agréable et pratique. J'ai même dégotté une petite remorque qui me permettais de faire aussi mes courses en vélo. Et l'argent économisé sur le métro me permettais largement de couvrir les frais de mon petit vélo (pièces d'usures, équipement pluie, ...)

Après avoir lu quelques livres de voyageurs à vélo (Tour du monde à vélo, Un vélo couché à la découverte du monde, De Chambéry au Cap de Bonne Espérance), ma décision était prise : c'est à vélo que je devais partir. À vélo, on peut avancer vite (+ de 100 km par jour), mais également prendre son temps, sans polluer, sans trop dépenser et avec la possibilité de transporter pas mal de matériel ce qui donne accès à une autonomie de plusieurs jours, en plus ça donne de belle fesse !

Mais pourquoi partir au fait ?

Ça c'est difficile à expliquer. "Parce qu'on peut le faire", est une réponse que j'aime bien mais un peu facile. C'est l'occasion de réaliser un rêve : découvrir le monde avec pour seul moteur deux mollets et pour carburant un bon moral (et un peu de riz) ! Le but de mon voyage si il faut en donner un est de découvrir de nouvelles cultures, apprendre, faire des rencontres, mais aussi me découvrir moi même. C'est je crois un bon moyen de renouer avec les joies simples de la vie et oublier un peu l'informatique, la TV, la consommation, les impôts, la publicité, les factures et sortir les poubelles. L'occasion d'apprendre à ne plus être pressé et d'oublier les contraintes de temps que l'on s'impose en Europe. Je n'exclue pas de travailler pour quelques ONG que je pourrais croiser sur ma route si l'envie m'en prends, ou travailler dans des fermes en woofing par exemple.

Quelles difficultées ?

De part mes précédentes expériences et mes lectures, je m'attends à affronter quelques difficultés :

  • morales, gérer les imprévus, la solitude, la peur
  • quitter toutes mes attaches : travail, amis, famille et copine
  • assumer le projet financièrement
  • administratives (visas, ...)
  • avec un confort loin de celui d'Europe
  • communication (différence de langue, culture, ...)
  • et physiques évidement

Déterminé a affronter et surmonter tout cela avec le sourire, me voilà embarqué dans une belle aventure Moi avec un lapin en peluche

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