Selle et riz - Mot-clé - bilanLe voyage de Fabien Morin en vélo couché autour du monde. Pourquoi ? Préparation, récit, découvertes, matériel, photos... Fabien Morin raconte sont voyage en vélo de Angers à Dakar effectué en octobre 2011.2021-12-26T13:00:52+01:00Fabien MORINurn:md5:e02511b5724611149de5c9e40aa1402cDotclear2 mois de voyageurn:md5:de746229bd0786c2c7dfdce83c9792232011-12-28T08:00:00+01:002011-12-28T08:00:00+01:00FabienRécits/Marocbilanmaroc <p>Parti le 27 octobre, le 27 décembre marque les deux mois de voyage,
l'occasion d'un petit bilan en chiffres :</p>
<p><strong>61 nuitées</strong> :</p>
<ul>
<li>7 en Warm Shower</li>
<li>6 bivouac dans la nature</li>
<li>31 nuits dans des maisons de contact ou gens rencontré sur la route</li>
<li>2 en Couch Surfing</li>
<li>7 en camping</li>
<li>6 en hôtel</li>
</ul>
<p><strong>objets perdu</strong> : une gourde de vélo et un gant de
toilette</p>
<p><strong>Casse/usure matériel</strong> : une suspension et le dérailleur qui
commence à arriver en fin de vie. 1 jeu de plaquette de frein à l'avant et un à
l'arrière.</p>
<p><strong>3085 km</strong> parcourus</p>
<p><strong>24 jours sans pédaler</strong></p>
<p><strong>83.38 km / par jour</strong> de pédalage</p>
<p><strong>50.57 km / jour</strong> en comptant tous les jours</p>
<p><strong>19 jours</strong> de pédalage <strong>sous gros soleil</strong>
(sans nuages)</p>
<p><strong>5 jours</strong> de pédalage <strong>sous la pluie</strong> (0 au
Maroc)</p>
<p><strong>18 cartes postales</strong> envoyées</p>
<p><strong>5 crevaisons</strong> (1 en France, 4 en Espagne, 0 au Maroc)</p>
<p><strong>3600 visites</strong> uniques sur le site</p>
<p><strong>110 visites uniques</strong> par jour en moyenne ce mois ci</p>
<p><strong>59 billets</strong> sur le blog</p>
<p><strong>101 commentaires</strong> sur les billets</p>Utilisation des réseaux pour le voyage à vélourn:md5:55a5fc64f135d2936b2262c053ce5a002011-12-27T17:57:00+01:002012-01-11T14:11:37+01:00FabienTrucs et astucesbilanhébergementpréparationtrucs et astuces<p>Suite à une <a href="https://selle-et-riz.com/post/2011/12/27/post/2011/12/20/Obtenir-le-visa-Mauritanien#c9532727">demande</a> d'un lecteur
du blog, je fais un petit bilan de mon utilisation des réseaux d'hébergement.
C'est une opinion très personnelle qui n'engage que moi, mais comme ça pourrais
servir à d'autres, je la publie sur le blog pour que tout le monde en
profite.</p>
<ul>
<li><a href="http://www.couchsurfing.org/">Couch Surfing</a> : littéralement
"le surf de canapé". Utilisé deux fois depuis le début de mon voyage (et
plusieurs fois avant), j'ai été très bien accueilli. Les hébergeurs Couch
Surfing (CS pour les intimes) sont plutôt jeunes et parlent généralement bien
l'anglais. <strong>Inconvénient</strong> : tout se passe sur internet, il faut
alors s'organiser et prévoir des étapes plusieurs jours à l'avance. Bien
préciser que l'on vient à vélo : il faut un endroit pour pouvoir mettre le vélo
en sécurité. <strong>Avantage</strong> : le réseau le plus développé à travers
le monde : il y a des Couch Surfer partout ou presque. Le site est très bien
fait et pratique à utiliser.</li>
</ul> <ul>
<li><a href="http://www.servas-france.org/">Servas</a> : l’ancêtre du Couch
Surfing, plutôt utilisé par un public plus agé (la 50aine), les jeunes lui
préférant CS. J'ai découvert Servas pendant mon voyage et je regrette de ne pas
l'avoir fait avant (il faut s'inscrire par courrier et envoyer un chèque).
Servas possède un réel intérêt pour le voyage à vélo car tout est papier (un
petit livret d'adresses par pays). Plus besoin de se connecter régulièrement
pour la prochaine étape. <strong>Inconvénient</strong> : le poid des livrets si
on en prend beaucoup et le livret en lui même qui ne permet pas une recherche
aisée (mieux vaut avoir du temps et une bonne carte sous la main pour planifier
les prochaines étapes), mais ça fonctionne.</li>
</ul>
<ul>
<li><a href="http://www.accueil-paysan.com/">Accueil Paysan</a> : entendu parlé
pendant le voyage - toujours en bien - je n'ai pas encore eu l'occasion
d'utiliser (très cher en France et en Espagne, beaucoup plus intéressant en
Afrique). Il s'agit d'un réseau d'agriculteurs à travers le monde qui ont signé
une charte de respect de la nature et de l'homme et qui proposent des
hébergements au sein de leur ferme (camping, chambres d'hôtes, restauration,
...)</li>
<li><ins>facebook</ins> : je ne peux pas dire grand chose, j'ai fermé mon
compte il y a plus d'un an maintenant. Au Maroc en tout cas, absolument tout le
monde l'utilise, plus qu'en France (si c'est possible).</li>
<li><a href="http://fr.warmshowers.org/">Warm Shower</a> : le meilleur quand il
y en a ! Même principe que CS mais ici, les utilisateurs du réseau sont aussi
des cyclistes alors ils comprennent bien nos besoins (une douche en arrivant,
un endroit pour mettre le vélo en sécurité, éventuellement quelques outils pour
les réparations, ...). J'ai toujours été accueilli à merveille par les gens de
ce réseau. <strong>Avantage</strong> : des utilisateurs qui partagent la même
passion pour le vélo, un site bien fait, simple et avec une recherche par carte
très pratique. <strong>Inconvénient</strong> : moins développé que CS, il y a
des grosses zones sans aucun Warm Showers. Il faut aussi une connexion
internet, comme tous les réseau du net.</li>
<li><a href="http://www.cci.asso.fr/cac/">Cyclo-Camping International</a> :
<del>désolé, mais après avoir essayé le site du réseau, je n'aime pas :
nécessite une inscription payante, site vieillot qui ne permet pas une
recherche aisée par carte (comme Warm Shower ou CS) peu d'inscrits et ceux qui
y sont, sont presque toujours également inscrits sur Warm Shower mieux fait et
gratuit</del>. Suite au commentaire de Benoît et des Bohmert (merci), je
rectifie, j'avais utilisé une vielle version du site qui a été complètement
remanié aujourd'hui. Je n'ai pas eu l'occasion de tester pour l'instant mais je
compte m'inscrire dès mon retour en France. L'asso Cyclo-Camping semble avoir
pleins d'atouts non abordés ici.</li>
<li><ins>Les contacts d'amis</ins> : "un ami de mon frère qui a un copain qui
habite dans la ville où je passe dans 3 semaines", ... C'est là qu'on est
généralement le mieux reçu car recommandé par une tierce personne. J'ai passé
des moments formidables avec des gens que je ne connaissait absolument pas (par
exemple à Portbou ou Alicante) et dont on m'avait donné le contact. C'est le
réseau à privilégier. J'avais entendu dire que, grâce aux réseau sociaux comme
facebook, une étude avait pu déterminer qu'avec seulement 6 liens on
connaîtrait toute la planète. Exemple :<br />
1er lien, mes amis : je connaît par exemple une personne à Lille. Cette
personne à des amis (2ème lien) notamment au Brésil. Le Brésilien (3ème lien) à
des amis en Australie, et ainsi de suite... Si quelqu'un retrouve un lien vers
l'étude, je suis preneur (en commentaire)</li>
<li><ins>Les gens croisés lors du voyage</ins> : d'autres voyageurs qui donnent
des adresses, une personne croisée au bord de la route qui me propose de dormir
chez lui, puis de dormir chez son fils à 200km qui lui même donne une autre
adresse.</li>
</ul>
<p>Tout ces types d'hébergement sont à adapter en fonction des pays. Je pense
que tout ce qui est réseau internet fonctionne mieux dans les pays développés
et à l'inverse, le contact humain mieux dans les pays moins développés.</p>
<p>Après deux mois de voyage (c'est peu), j'ai déjà quelques critiques sur
l'hébergement : c'est super, ça permet de mieux découvrir une région (car ceux
qui accueillent y habitent et connaissent bien) et une culture, ce qui est pour
moi le plus important. On peu aussi faire des économies, quoi que ce ne soit
pas toujours vrais si on récompense l'accueil en participant ou avec des petits
cadeaux (c'est quand même mieux). Mais je me rend compte qu'une fois de temps
en temps, j'aime bien n'être chez personne (à l'hôtel par exemple) pour avoir
ma liberté et aussi ne pas avoir sur la conscience des gens peu aisés qui se
mettent en 4 pour m'héberger sans me connaître et sans rien accepter en retour,
même si c'est très gentil.</p>Déjà un mois ! en chiffres et en impressionsurn:md5:4c571ccec6a3f740f7c416d807dfc11c2011-11-26T20:57:00+01:002011-11-26T21:02:07+01:00FabienRécits/Espagnebilanespagnefrance <p>Je suis parti le 27 octobre, nous somme le 26 novembre, ça fait pile
<strong>un mois de voyage ce soir</strong>. <strong>1835 km</strong>,
<strong>1230 visiteurs</strong> sur le site <strong>en 15 jours</strong> (j'ai
mis le compteur à Toulouse), ça représente presque 1 visiteur par kilomètre.
<strong>9 jours sans pédaler</strong> (dont 5 à Toulouse), <strong>2
crevaisons</strong>, un rétroviseur et une gourde de cassés et plein de super
rencontres.<br />
Un mois ce n'est pas grand chose et pour le moment je suis très content de mon
voyage. La solitude qui me faisait si peur se passe finalement bien, je ne suis
pas si souvent seul que ça et lorsque je le suis, j'ai plein de choses à faire,
je ne m'embête jamais. J'ai des livres que je voulais le lire, je n'ai lu que
10 pages ! Les divers petit problèmes que j'ai pu avoir se résolvent avec une
étonnante simplicité.<br />
J'avais un peu peur de l'Espagne parce que je connais pleins de gens qui se
sont fait braqués leur voiture là bas, mais finalement ça me plaît, les
Espagnols sont très sympa et respectent mieux les cyclos que les Français. En
plus leur réseau routier est très bon. J'essaye de me faire à tout ces gens qui
croient être super sympa en me faisant des gros coups de klaxon en arrivant
juste à ma hauteur et je répond maintenant par un petit coucou de la main au
lieu de grogner dans mon coin, je crois même que j'arriverais bientôt à
apprécier ces bonjours bruyants. Par contre, l'Espagne possède beaucoup plus de
montagne que dans mon imagination et ça, ce n'est pas facile avec mon vélo
chargé.<br />
Je n'ai plus de complexes à faire sécher mes caleçons propres sur mon drapeau,
ni à prendre du PQ dans les campings (clin d’œil aux Bohmert chez qui j'ai
dormi à Niort).<br />
J'en profite pour lister sur la page de "<a href="https://selle-et-riz.com/pages/Budjet-et-%C3%A9quipement#ce_qui_manque">Budget et équipement</a>" ce
qui me manque après un mois de voyage, sans réellement être indispensable.</p>